Histoire et Patrimoine de Neuil

Sommaire


Neuil

rue de l'église

Neuil, rue de l'église

Neuil, petite commune d’Indre et Loire de 439 habitants (recensement de 2019), est située au nord de la Communauté de communes Touraine Val de Vienne, à quelques kilomètres d’Azay le rideau.

Neuil vient du gallo-romain Nuevus . On trouve encore des traces de la voie romaine qui reliait Le Mans à Poitiers. Durant les siècles suivants, le village prit différents noms : Nuillé (1152), Nuel (13ème s.), Nueil (14ème s.), Neuil-sous-Crissé (17ème s.), Nueil (18ème s.) Nué (an 12 –sous la Révolution).

De l'ancien logis seigneurial de la Gagneraie (privé) ne subsiste que le porche et les ruines du pigeonnier. Au nord, près de la route menant à Villaines-les-Rochers, au lieu-dit la Charpraie, se trouvait le château seigneurial. Il y avait là, au 13ème siècle, une place-forte entourée de douves. Actuellement, le site (privé) est devenu une ferme.

Neuil conserve par ailleurs deux lavoirs communaux, plusieurs croix de chemin, ainsi qu'un certain nombre de caves (anciennes champignonnières) et d'habitations troglodytiques (les Ruaux). De nombreux souterrains subsistent, qui autrefois reliaient le château à différents sites du village.

Enfin, les chemins de randonnées entourant Neuil vous permettront de contempler un paysage varié, de bois et de champs.

Le clochet de Neuil Patrimoine en noir blanc

L'église Saint Perpet de Neuil

Saint Perpet

L’église appartenait, au XIe siècle, aux seigneurs de Crissay, et devint, en 1080, propriété de l'abbaye de Noyers. D'abord prieuré, Neuil fut érigé en paroisse en 1540. L'édifice du XIIè ou XIIIè siècle a été très remanié.

La façade ouest où l'on devine une grande baie en tiers-point condamnée, fut percée au XVIème siècle d'une grande porte ornée de six masques humains encadrée de niches à coquilles, de quatre colonnes à chapiteaux corinthiens. Trois frontons triangulaires, dont l’un au-dessus d’une petite ouverture à vitrail, surmontent le tout.

L'entrée sud de l'église est percée d’une porte à voussures en plein cintre reposant sur quatre colonnettes surmontées de chapiteaux aux personnages érodés. Au-dessus de cette porte, disposés sur un plan horizontal, grimacent six masques humains mystérieux.

L'église possède au midi un beau clocher à contreforts, surmonté d’une élégante flèche octogonale, ceinturé d'une balustrade richement décorée. Cette partie a été remaniée au XVIe siècle. Elle est flanquée d'une tourelle d'escalier polygonale. Une porte latérale méridionale donne accès également dans la nef. Elle est moderne et a remplacé une porte romane en plein cintre.

La nef, couverte de bardeaux, est éclairée, au sud, d'une baie gothique à remplage flamboyant. Elle comporte un chœur du XVe siècle à deux travées voûtées sur croisées d’ogives et se termine par un chevet plat éclairé d'une baie également à remplage flamboyant

Dans une petite chapelle à droite, un enfeu est surmonté d’un blason aux armoiries mutilées, non identifiées. Sur le mur sud de l'église, un cadran solaire a été gravé et daté (1648).

L’église est inscrite au Monuments historiques par arrêté du 8 avril 1971 - cad. AN 94 et est la propriété de la Commune de Neuil.

Qui est St Perpet ou Perpetuus ?

Originaire d'Auvergne, Saint Perpet ou Perpetuus († 8 avril 491)1 fut le sixième évêque de Tours, d'à peu près 460 à 490. Il succède à Eustoche2, son grand-père et son successeur, Volusien, était également de sa famille

Perpet fait édifier des monastères et des églises, mais son œuvre la plus importante est d'avoir remplacé la petite chapelle de Brice qui abritait le tombeau de Martin de Tours (437) par une basilique (470) pour laquelle il commande des peintures et des inscriptions destinées à exalter les mérites et la puissance du grand Saint

Saint Perpet

Petit Patrimoine

Les Lavoirs

Le Canardier, un petit ruisseau, traverse le village de Neuil, et l’on peut y voir deux lavoirs. L’un est juste à côté de l’église, quant au second, appelé lavoir de la Fontaine, on le trouvera rue de la Tour, à côté de la Gagneraie.

Les lavoirs étaient des équipements communaux à intérêt collectifs, très répandus dans les campagnes, surtout à partir du XIXème, lorsque suite à plusieurs épidémies, le gouvernement a voté une loi en faveur de la construction d'équipements favorisant de nouvelles habitudes hygiénistes Ménagères et lavandières s’y retrouvaient pour le nettoyage du linge, mais aussi pour y échanger, rire, plaisanter. Les lavoirs étaient le siège d’une intense vie sociale.

les lavoir, le canardier

Lavoir Le canardier, rue de l'église

Les croix de chemins

Neuil possède 6 croix de chemins : Croix Riverain, le Marron, le Bourg, la Milcendière, les 3 croix, les Ruaux (en restauration).

Les croix de chemins témoignent avant tout de l'avancée du christianisme et de la présence de l'Église. On les rencontre souvent à la croisée des chemins.

croix1, petit patrimoine
croix2, petit patrimoine
croix3, petit patrimoine

Plaque de cocher

C’est au n° 18 Grand ’Rue que l’on peut voir cette plaque de cocher. Elle était, à l’époque sur un bâtiment administratif ; nous étions déja sur le Chemin de Grande Communication N°57. Les plaques de cocher sont des plaques indicatrices initialement en fonte puis dès 1865, en zinc laminé. Selon une loi du XVIIIe siècle, elles sont installées principalement aux carrefours, sur des poteaux métalliques ou directement accrochées au mur de bâtiments en fonction de l'architecture des habitations ou édifices qui les recevaient, parfois sur des croix ou des obélisques.

Sites Patrimoniaux

La Gagneraie (privé):

Des vestiges existent de l'ancien logis seigneurial (16e) et sont toujours visibles. Le portail en plein cintre est surmonté d'un blason effacé. Au nord-est, le logis possède des pignons et des pans de murs avec des cheminées à bandeau orné d'écus. A l'angle Nord-Ouest de l'enceinte, une tour ronde démantelée semble avoir été un pigeonnier. Seuls les grands seigneurs terriens pouvaient posséder un pigeonnier de pied sur leur domaine. Il subsiste d’anciens souterrains sous les fondations, dont les accès sont condamnés par des éboulements. Probablement une « Guennerie » ou une ferme à grains relevant du Seigneur «d’Aziacum» ou Azay. Ce lieu s'est appelé : La Ganerays (1639, rôle des fiefs de Touraine et de Chinon), Gagneraye (XVIIIe, carte de Cassini), La Gagneraie (1827, 1963). C'est un ancien fief.

La Charpraie (privé) :

Il reste des vestiges d'un château fort du 13e : des douves au nord, une section du mur d'enceinte (incluse dans une construction moderne) au nord-ouest. Ce fief relevait de Neuil. Il s'est appelé : La Charpraye (18e), La Charpraie (1827, 1963). Vers 1650, il appartenait à François de Beauvau; en 1683, à Gabriel-Henri, marquis de Beauvau; en 1700, au duc de Choiseul-Praslin. De nos jours, c’est une ferme.

Maisons anciennes et demeures troglodytiques :

La Commune en présente plusieurs ainsi qu’un pigeonnier troglodytique. Il est tout ce qui reste du pigeonnier seigneurial de La Gagneraie qui mesurait 20 m sur 6.

Le logis des Ruaux (privé) :

Date du 16ème siècle avec une fenêtre à croisée de pierre.

Mur gallo-romain :

Les vestiges d’un mur gallo-romain sont encore visibles rue de l’église.

Patrimoine disparu :

  • Pigeonnier circulaire du presbytère (détruit pour un parking)
  • La chapelle de Jallet, appartenant à la famille de Gannes (1708)

Toponymie

La commune de Neuil compte 26 lieux-dits répertoriés map marker .

Chacun d’entre eux porte un toponyme dont l’origine remonte aux Romains. Transmis oralement, ces noms ont subi des transformations liées aux parlers régionaux jusqu’en 1315, date à laquelle, Philippe le Bel ordonne leur consignation par écrit sur le rôle des « Olim », les domaines royaux. Ils seront repris lors de l’établissement du cadastre par la loi de 1807, sous Napoléon 1er.

Les lieux-dits principaux de Neuil :

Les Basses-Maugonnières, Les Hautes-Maugonnières, La Haute-Forêt, L’Éventard, La Charbonnière, La Basse-Forêt, La Lijarderie, Les Touches, La Tour, Le Grand-Poirier, La Charpraie, Les Godins, Le Marron, Neuil, La Gagneraie, La Mauriçaie, Les Caves, La Fosse, Les Bigottières, Les Ruaux, Les Varannes, Le Vau-Robin, La Milcendière, Les Lizas, Les Chaumeroyes, Les Trois-Croix.

Neuil

Historique du nom : Vient du bas-latin «nova allium» de «nova» nouveau et «allium» ville fondée dans une clairière du Domaine, soit un «alieu» appartenant au propriétaire en propre. La plupart des toponymistes y voient une origine gauloise «novio» nouveau et «ialo» clairière défrichée» pour fonder un village.

Les Godins

Historique du nom : Ce terme est issu du latin classique «Gaudere» : se réjouir.

La Milcendière

Historique du nom : Vient du latin «Milites», soldats des légions romaines.

Les Lizas

Historique du nom : La «Lise» est une terre argileuse blanche ou verte, très difficile à cultiver.

La Gagneraie

Historique du nom : Nom issu de «Gagnerie» et de «goaigner» dérivé du francique «waidajan», sans doute à l’origine «seprocurer de la nourriture, faire paître du bétail». C’est probablement le nom d’une ferme d’élevage de bovins. Une «guenne»ou «gagne» est une ferme qui ne supportait aucune taxe au Moyen-Age. Les propriétaires étaient souvent des religieux.Une «raye ou «raie» est une sorte de petit canal en poteries de terre cuite qui servait à amener l’eau jusqu’à un moulin.Ce lieu s'est appelé : La Ganerays (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Gagneraye (XVIIIe siècle, carte deCassini), La Gagneraie (1827 et 1963, cadastre). C'est un ancien fief

Le Vau-Robin

Historique du nom : Les robins étaient les ouvriers de la corporation des tailleurs de pierre. Ce nom vient probablement deVaux sur Vienne où s’était établie une annexe de la Grande abbaye de St Denis (Paris).Le Vaurobin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Vau Robin (1820, Carte de l'état-major), Le Vau Robin (1827, Cadastre), LeVau Robin (1963, Cadastre), Le Vau Robin (2013, Carte IGN).En 1791, ce domaine appartenait au duc de Choiseul Praslin.

Les Touches

Historique du nom : La «touche» désigne le bâton pour mener les bœufs à l’ouvrage. Une ferme d’élevage au rang de fief etbaillée à un locataire.Les Touches (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Touches (Archives 37, Q, Biens nationaux), Les Touches (1820, Carte del'état-major), Les Touches (1827, Cadastre), Les Touches (1963, Cadastre), Les Touches (2013, Carte IGN).En 1793, ce domaine fut vendu comme bien national sur le duc de Choiseul Praslin, émigré.

Le Marron

Historique du nom : Le «marron» ou «moron» est une substance rouge obtenue en écrasant des substances d’arbres d’essencechoisie. Ce tanin était ensuite badigeonné sur les croix de bois ou les mâts des navires pour les rendre imputrescibles.Le Bas Maron (1641, Archives 37, E127), Bas Maron (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Bas Maron (1820, Carte de l'état-major), Le Bas Maron (1827, Cadastre), Le Marron (1963, Cadastre), Le Marron (2013, Carte IGN).En 1641, ce domaine appartenait à Amblard de La Roche-Aymon, seigneur de La Ville-du-Bois.

La Haute-Forêt

Historique du nom : Issu du mot «foresta», dérive de l’adverbe «fors» et désigne la partie non cultivée d’un domaineseigneurial. Futaie appartenant à l’Evêché de Tours (Haute). En 1793, ce domaine fut vendu, comme bien national, sur le ducde Choiseul Praslin, émigré.Au fil du temps ce domaine a pris pour nom, Haute Forest (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Haute Forêt (1793, Archives37, 1Q Biens nationaux), La Haute Forêt (1820, Carte de l'état-major), La Haute Forêt (1827, Cadastre), La Haute Forêt(1963, Cadastre), La Haute Forêt (2013, Carte IGN).

La Basse-Forêt

Historique du nom : «Basse» désigne la «basse féodalité» et forêt vient de «foresta» dérive de l’adverbe «fors» ou «hors» etqui désigne la partie non cultivée d’un domaine seigneurial. En 1793, ce domaine fut vendu, comme bien national, sur le ducde Choiseul Praslin, émigré.Ce domaine s’est appelé Basse Forest (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Basse Forêt (1793, Archives 37, 1Q, Biensnationaux), La Basse Forêt (1820, Carte de l'état-major), La Basse Forêt (1827, Cadastre), La Basse Forêt (1963, Cadastre),La Basse Forêt (2013, Carte IGN).

L’Éventard

Historique du nom : Le mot «ventard» fait penser à l’implantation d’un moulin à vent près d’un château avec une chapelle desquatre vents.En 1791, ce domaine appartenait au duc de Choiseul Praslin. 800 arpents de bois en dépendaient.Il s’est appellé , L’Eventard (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L’Éventard (1793, Archives 37, 1Q, Biens nationaux),L'Eventard (1820, Carte de l'état-major), L’Eventard (1827, Cadastre), L’Eventard (1963, Cadastre), L’Éventard (2013, CarteIGN).

Les Bigottières

Historique du nom : Ce terme désigne une ancienne carrière en souterrain, où on extrayait la pierre de tuffeau pour laconstruction. Un bigot est un outil de carrier pour fouiller au fond, les saignées de havage au front de taille de la galerie. AuXVIIe siècle, une métairie faisant partie de ce hameau appartenait à la famille de Pierres.Ce hameau s'est appelé La Bigottière (XVIIe siècle, Archives 37), Les Bigottieres (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), LesBigottières (1820, Carte de l'état-major), Les Bigottières (1827, Cadastre), Les Bigottières (1963, Cadastre), Les Bigottières(2013, Carte IGN).

La Charpraie

Historique du nom : Ce bois appartenait probablement à la Guilde des Charpes, corporation créée sous Charlemagne, pour lesmaçons et les charpentiers. Vers 1650, il appartenait à François de Beauvau; en 1683, à Gabriel-Henri, marquis de Beauvau;en 1700, au duc de Choiseul-Praslin. C’est un ancien fief dont le Seigneur était Homme-Lige de l’Archevêque de Tours.Ce domaine s'est appelé : La Charpraye (XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Charpraie (1827 et 1963, cadastre)

Les Ruaux

Historique du nom : Ce pourrait bien être un fief de l’Abbaye des Réaux, entièrement troglodyte et dissimulé au milieu de cevallon de la Maugonne.Ce hameau s'est appelé Les Ruaux au XVIIIe siècle (carte de Cassini), en 1827 (cadastre) et en 1963 (cadastre).

Les Basses Maugonnières

Historique du nom : «Mallus» qui désigne une propriété royale tenue par un comte sous les rois mérovingiens. «Mons» ou«montis» qui signifie «montagne», mais il peut s’agir aussi d’une petite hauteur ou une simple éminence dominant une régionde plaines.Ancien hameau de maisons regroupées autour des Hautes Maugonnières.

Les Hautes Maugonnières

Historique du nom : idem les Basses Maugonnières.C’est un ancien fief de Prévôté. L’archevêque de Tours possédait plusieurs maisons Hautes, confiées à ses Hommes-lige etVassaux.

La Charbonnière

Historique du nom : Au moyen-âge, les charbonniers construisaient des fours fermés en terre et laissaient consumer le bois.

La Lijarderie

Historique du nom : Une vieille désignation pour l’anneau porté au doigt. Du celte breton «biz» doigt et «bizou» anneau.La Lijarderie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), la Lejarderie (1793, Biens nationaux), La Lijarderie (1820, Carte de l'état-major), La Lijarderie (1827, Cadastre), La Lijarderie (1963, Cadastre), La Lijarderie (2013, Carte IGN). En 1793, ce domainefut vendu comme bien national sur le duc de Choiseul Praslin.

Le grand poirier

Historique du nom : C’est probablement un lieu où se tenaient ces arbres fruitiers appartenant à un dignitaire religieux.L’Eglise considérait la poire comme un fruit du paradis aux vertus bénéfiques et guérissantes.

La Mauriçaie

Historique du nom : La cathédrale de Tours, avant de porter le vocable de Saint Gatien, était dédiée à Saint Maurice, lecenturion de la milice thébaine.

Les Caves

Historique du nom : Toponyme couramment employé en Touraine pour désigner une ancienne carrière d’extraction de pierre.Dérivé de «cavus» ou «cahut» le creux dans le rocher auquel le nom de «cahute» peut être apparenté. Le latin «cavare»signifiant «creuser, extraire».Il existait à cet endroit, une ferme avec un hameau.

La Fosse

Historique du nom : La fosse est toujours un trou de six pieds minimum de profondeur, fait de main d’homme.

Les Varannes

Historique du nom : «les varennes» est un bois de grande chasse de cerfs, chevreuils, sangliers mais aussi de lapins et oiseaux.

Les Chaumeroyes

Historique du nom : Vient du latin « calamus » « chaume ». Les chaumes étaient souvent des anciennes forêts que l’on avaitarrachées ou brûlées pour faire de la culture de céréales.

Les Trois croix

Historique du nom : Probablement l’emplacement d’un ancien calvaire et d’un pèlerinage qui se faisait jadis.

La Tour

Historique du nom : Vient du latin «tumus» et marque l’ancienneté de La Tour.

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Quand la carte postale ancienne nous raconte l'histoire, l'histoire du patrimoine de Neuil. Elles sont le témoin d'une époque révolue.

Avec tant de cartes postales en ce début du 20ème siècle, Neuil, 423 habitants début 1900, a fait l’objet d’une importante couverture par rapport aux communes d’Indre et Loire de même importance. Aujourd’hui nous parlerions de médiatisation. Alors comment l’expliquer ?

Jean, du site neuil.com avance une théorie : Cette renommée proviendrait de la présence, près de Neuil, du camp du Ruchard, un camp militaire qui servi, pendant la guerre 14-18, à accueillir principalement des soldats blessés ou convalescents. Le Ruchard a donc attiré à Neuil ces soldats, adeptes de ce mode épistolaire.

Parmi le diaporama, il est à noter que, le manoir du 15ème siècle de La Boisselière, dont on aperçoit sa silhouette d'un peu loin depuis la Départementale 457, est à la limite des communes de Crissay et de Neuil, dont il fait partie pour des cartes postales anciennes. Il n'en est rien, il est certes juste à la limite, mais se situe sur la commune de Crissay sur Mance.

Avis aux internautes : si au fond d’un tiroir, un placard ou même une boite à chaussures, se trouvait un trésor de cartes postales anciennes représentant Neuil ou ses environs, merci de nous contacter. Il en est de même si en visionnant les cartes postales de ce site vous reconnaissiez une personne, contactez nous également. Merci d’avance.

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