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Les lieux-dits

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Mis à jour : 06/01/2022

La commune de Neuil compte 26 lieux-dits principaux répertoriés.

Chacun d’entre eux porte un toponyme (nom des lieux) dont l’origine remonte aux Romains. Transmis oralement, ces noms ont subi des transformations liées aux parlers régionaux jusqu’en 1315, date à laquelle, Philippe le Bel ordonne leur consignation par écrit sur le rôle des « Olim », les domaines royaux. Ils seront repris lors de l’établissement du cadastre par la loi de 1807, sous Napoléon 1er.

 

Les lieux-dits principaux de Neuil :

Les Basses-Maugonnières, Les Hautes-Maugonnières, La Haute-Forêt, L’Éventard, La Charbonnière, La Basse-Forêt, La Lijarderie, Les Touches, La Tour, Le Grand-Poirier,  La Charpraie,  Les Godins, Le Marron, Neuil, La Gagneraie, La Mauriçaie, Les Caves, La Fosse, Les Bigottières, Les Ruaux, Les Varannes, Le Vau-Robin, La Milcendière, Les Lizas, Les Chaumeroyes, Les Trois-Croix.

 

Pour vous y retrouver, vous pouvez cliquer sur le lien ci-après :

 

LOCALISATION

 

 

 

Neuil

Historique du nom : Vient du bas-latin «nova allium» de «nova» nouveau et «allium» ville fondée dans une clairière du Domaine, soit un «alieu» appartenant au propriétaire en propre.

La plupart des toponymistes y voient une origine gauloise «novio» nouveau et «ialo» clairière défrichée» pour fonder un village.

 

Les Godins

Historique du nom : Ce terme est issu du latin classique «Gaudere» : se réjouir.

 

La Milcendière

Historique du nom : Vient du latin «Milites», soldats des légions romaines.

 

Les Lizas

Historique du nom : La «Lise» est une terre argileuse blanche ou verte, très difficile à cultiver.

 

La Gagneraie

Historique du nom : Nom issu de «Gagnerie» et de «goaigner» dérivé du francique «waidajan», sans doute à l’origine «se procurer de la nourriture, faire paître du bétail». C’est probablement le nom d’une ferme d’élevage de bovins. Une «guenne» ou «gagne» est une ferme qui ne supportait aucune taxe au Moyen-Age. Les propriétaires étaient souvent des religieux.

Une «raye  ou «raie» est une sorte de petit canal en poteries de terre cuite qui servait à amener l’eau jusqu’à un moulin.

Ce lieu s'est appelé : La Ganerays (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Gagneraye (XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Gagneraie (1827 et 1963, cadastre). C'est un ancien fief.

 

 

Le Vau-Robin

Historique du nom : Les robins étaient les ouvriers de la corporation des tailleurs de pierre. Ce nom vient probablement de Vaux sur Vienne où s’était établie une annexe de la Grande abbaye de St Denis (Paris).

Le Vaurobin (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Vau Robin (1820, Carte de l'état-major), Le Vau Robin (1827, Cadastre), Le Vau Robin (1963, Cadastre), Le Vau Robin (2013, Carte IGN).

En 1791, ce domaine appartenait au duc de Choiseul Praslin.

 

Les Touches

Historique du nom : La «touche» désigne le bâton pour mener les bœufs à l’ouvrage. Une ferme d’élevage au rang de fief et baillée à un locataire.

Les Touches (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Touches (Archives 37, Q, Biens nationaux), Les Touches (1820, Carte de l'état-major), Les Touches (1827, Cadastre), Les Touches (1963, Cadastre), Les Touches (2013, Carte IGN).

En 1793, ce domaine fut vendu comme bien national sur le duc de Choiseul Praslin, émigré.

 

Le Marron

Historique du nom : Le «marron» ou «moron» est une substance rouge obtenue en écrasant des substances d’arbres d’essence choisie. Ce tanin était ensuite badigeonné sur les croix de bois ou les mâts des navires pour les rendre imputrescibles.

Le Bas Maron (1641, Archives 37, E127), Bas Maron (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Bas Maron (1820, Carte de l'état-major), Le Bas Maron (1827, Cadastre), Le Marron (1963, Cadastre), Le Marron (2013, Carte IGN).

En 1641, ce domaine appartenait à Amblard de La Roche-Aymon, seigneur de La Ville-du-Bois.

 

 

La Haute-Forêt

Historique du nom : Issu du mot «foresta», dérive de l’adverbe «fors» et désigne la partie non cultivée d’un domaine seigneurial. Futaie appartenant à l’Evêché de Tours (Haute). En 1793, ce domaine fut vendu, comme bien national, sur le duc de Choiseul Praslin, émigré.

Au fil du temps ce domaine a pris pour nom, Haute Forest (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Haute Forêt (1793, Archives 37, 1Q Biens nationaux), La Haute Forêt (1820, Carte de l'état-major), La Haute Forêt (1827, Cadastre), La Haute Forêt (1963, Cadastre), La Haute Forêt (2013, Carte IGN).

 

La Basse-Forêt

Historique du nom : «Basse» désigne la «basse féodalité» et forêt vient de «foresta» dérive de l’adverbe «fors» ou «hors» et qui désigne la partie non cultivée d’un domaine seigneurial. En 1793, ce domaine fut vendu, comme bien national, sur le duc de Choiseul Praslin, émigré.

Ce domaine s’est appelé Basse Forest (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Basse Forêt (1793, Archives 37, 1Q, Biens nationaux), La Basse Forêt (1820, Carte de l'état-major), La Basse Forêt (1827, Cadastre), La Basse Forêt (1963, Cadastre), La Basse Forêt (2013, Carte IGN).

 

 

L’Éventard

Historique du nom : Le mot «ventard» fait penser à l’implantation d’un moulin à vent près d’un château avec une chapelle des quatre vents.

En 1791, ce domaine appartenait au duc de Choiseul Praslin. 800 arpents de bois en dépendaient.

Il s’est appellé , L’Eventard (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L’Éventard (1793, Archives 37, 1Q, Biens nationaux), L'Eventard (1820, Carte de l'état-major), L’Eventard (1827, Cadastre), L’Eventard (1963, Cadastre), L’Éventard (2013, Carte IGN).

 

Les Bigottières

Historique du nom : Ce terme désigne une ancienne carrière en souterrain, où on extrayait la pierre de tuffeau pour la construction. Un bigot est un outil de carrier pour fouiller au fond, les saignées de havage au front de taille de la galerie. Au XVIIe siècle, une métairie faisant partie de ce hameau appartenait à la famille de Pierres.

Ce hameau s'est appelé La Bigottière (XVIIe siècle, Archives 37), Les Bigottieres (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Bigottières (1820, Carte de l'état-major), Les Bigottières (1827, Cadastre), Les Bigottières (1963, Cadastre), Les Bigottières (2013, Carte IGN).

 

La Charpraie

Historique du nom : Ce bois appartenait probablement à la Guilde des Charpes, corporation créée sous Charlemagne, pour les maçons et les charpentiers. Vers 1650, il appartenait à François de Beauvau; en 1683, à Gabriel-Henri, marquis de Beauvau; en 1700, au duc de Choiseul-Praslin. C’est un ancien fief dont le Seigneur était Homme-Lige de l’Archevêque de Tours.

Ce domaine s'est appelé : La Charpraye (XVIIIe siècle, carte de Cassini), La Charpraie (1827 et 1963, cadastre).

 

Les Ruaux

Historique du nom : Ce pourrait bien être un fief de l’Abbaye des Réaux, entièrement troglodyte et dissimulé au milieu de ce vallon de la Maugonne.

Ce hameau s'est appelé Les Ruaux au XVIIIe siècle (carte de Cassini), en 1827 (cadastre) et en 1963 (cadastre).

 

Les Basses Maugonnières

Historique du nom : «Mallus» qui désigne une propriété royale tenue par un comte sous les rois mérovingiens. «Mons» ou «montis» qui signifie «montagne», mais il peut s’agir aussi d’une petite hauteur ou une simple éminence dominant une région de plaines.

Ancien hameau de maisons regroupées autour des Hautes Maugonnières.

 

 

Les Hautes Maugonnières

Historique du nom : idem les Basses Maugonnières.

C’est un ancien fief de Prévôté. L’archevêque de Tours possédait plusieurs maisons Hautes, confiées à ses Hommes-lige et Vassaux.

 

 

La Charbonnière

Historique du nom : Au moyen-âge, les charbonniers construisaient des fours fermés en terre et laissaient consumer le bois.

 

La Lijarderie

Historique du nom : Une vieille désignation pour l’anneau porté au doigt. Du celte breton «biz» doigt et «bizou» anneau.

La Lijarderie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), la Lejarderie (1793, Biens nationaux), La Lijarderie (1820, Carte de l'état-major), La Lijarderie (1827, Cadastre), La Lijarderie (1963, Cadastre), La Lijarderie (2013, Carte IGN). En 1793, ce domaine fut vendu comme bien national sur le duc de Choiseul Praslin.

 

Le grand poirier

Historique du nom : C’est probablement un lieu où se tenaient ces arbres fruitiers appartenant à un dignitaire religieux. L’Eglise considérait la poire comme un fruit du paradis aux vertus bénéfiques et guérissantes.

 

La Mauriçaie

Historique du nom : La cathédrale de Tours, avant de porter le vocable de Saint Gatien, était dédiée à Saint Maurice, le centurion de la milice thébaine.

 

Les Caves

Historique du nom : Toponyme couramment employé en Touraine pour désigner une ancienne carrière d’extraction de pierre. Dérivé de «cavus» ou «cahut» le creux dans le rocher auquel le nom de «cahute» peut être apparenté. Le latin «cavare» signifiant «creuser, extraire».

Il existait à cet endroit, une ferme avec un hameau.

 

La Fosse

Historique du nom : La fosse est toujours un trou de six pieds minimum de profondeur, fait de main d’homme.

 

Les Varannes

Historique du nom : «les varennes» est un bois de grande chasse de cerfs, chevreuils, sangliers mais aussi de lapins et oiseaux.

 

Les Chaumeroyes

Historique du nom : Vient du latin « calamus » « chaume ». Les chaumes étaient souvent des anciennes forêts que l’on avait arrachées ou brûlées pour faire de la culture de céréales.

 

Les Trois croix

Historique du nom : Probablement l’emplacement d’un ancien calvaire et d’un pèlerinage qui se faisait jadis.

 

La Tour

Historique du nom : Vient du latin «tumus» et marque l’ancienneté de La Tour.